Le raphia
- Côte d’Ivoire, Afrique
Le raphia est un arbre naturellement biologique, pas besoin d’engrais, de pesticides, ni d’OGM pour sa production. Il pousse dans les zones marécageuses difficilement accessibles. Une fois la fibre extraite, elle est tissée à la main sans aucun métier. Les tissages peuvent aller de 2 semaines à plusieurs mois en fonction des dimensions souhaitées.
Le coton
- Burkina Faso, Mali et Sénégal
Nous utilisons du coton cultivé biologiquement et localement par des petites communautés de producteurs. Il est produit de manière artisanale et raisonnable. Il est brut, récolté et filé à la main, épais sans aucun blanchissement artificiel. Le falé (filé main) est un art majestueux maîtrisé par très peu d’artisans. Ce mode production permet aux communautés de producteurs locaux de sortir de l’engrenage de l’insuffisance économique.
Fibres de bananiers
- Ouganda, Afrique
Notre coopérative partenaire ougandais utilise des fibres de bananiers comme matière première pour pallier la rareté des fils de coton dans ce pays. C’est un matériau rigide, innovant et biodégradable. Une fois la fibre extraite, elle est séchée au soleil et tissée à la main sur un métier artisanal.
TEINTURE
- MALI, SÉNÉGAL, BURKINA-FASO, OUGANDA, CÔTE D'IVOIRE
La teinture utilisée pour teindre les tissus, est obtenue à partir de matières minérale et végétale. Les réalisations sont non-polluantes et donnent un très beau résultat. Les artisans utilisent les feuilles, les racines, les écorces, de l’argile et des cailloux pour obtenir différents types de colorations. La singularité de la teinture naturelle réside dans la musicalité et variation des teintes. En fonction des saisons, la puissance des pigments change, donnant à chaque fois un résultat unique. Chaque teinture dispose de sa propre identité au même titre que nos sneakers.
L'écorce d'arbre
- Ouganda, Afrique
Le processus de production de ce textile fibreux est complexe et chronophage. Ce travail est l’un des plus anciens de l’humanité. Selon l’UNESCO, cette technique préhistorique serait antérieure à l’invention du tissage. L’écorce est extraite avec un tronc de bananier afin d’éviter de porter atteinte à l’intégrité de l’arbre. Une fois l’écorce extraite, l’arbre est protégé avec des feuilles de bananier pour faciliter le processus de régénération. Depuis 2008, le lubugo (nom traditionnel de l’écorce) est d’ailleurs inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Ce matériel est chaud, résistant, compostable et vegan.
Liège
- Portugal
Matière naturelle vegan et écologique, le liège est un excellent substitut à certains dérivés du pétrole ainsi qu’au cuir animal. C’est un matériau de grande qualité. Très résistant et imperméable. Sa récolte est un processus complètement écologique : les chênes-lièges sont soumis à un simple processus d’écorçage qui ne requiert n’abîme pas les arbres.